vendredi 15 avril 2011

Imposition démesurée du 2ème pilier de retraite : Les Parlementaires se mobilisent


A l'initiative du Député Jean-Luc REITZER, les parlementaires haut-rhinois de la majorité ont récemment interpellé les Ministres du Budget et de l'Economie sur l'imposition démesurée du Capital-Retraite 2ème pilier, concernant les travailleurs frontaliers qui exercent une activité professionnelle en Suisse. En parallèle, Jean-Luc REITZER a demandé la tenue d’une réunion exceptionnelle du Groupe d’Etudes ‘Zones et Travailleurs Frontaliers’, afin d’aborder cette question à l’Assemblée Nationale. Exceptionnellement, au vu de l'importance du dossier pour notre territoire, le Député a obtenu que tous les parlementaires haut-rhinois qui ont cosigné le courrier puissent participer à cette réunion, même s'ils n'appartiennent pas à ce groupe d'études, ainsi que M. Jean-Luc JOHANECK, Président du CDTF. Lors de cette réunion, qui s’est tenue le 13 avril dernier, le Député REITZER, n’a pas manqué de dénoncer la nouvelle imposition proposée par le Ministère de l’Economie et des Finances qui ne respecte pas les engagements pris devant les associations de défense des travailleurs frontaliers, notamment au cours des différentes réunions organisées à Bercy en 2009 et en 2010, lorsqu’il s’agissait d’élaborer les bases de la nouvelle imposition. Aussi, les parlementaires des départements de l’Ain, de la Haute-Savoie, du Jura et du Haut-Rhin, attenants à la frontière suisse, ont décidé d’engager une action commune auprès de Mme LAGARDE, afin de remettre en question l’amendement adopté dans le cadre de la loi de finances rectificative. L’objectif des parlementaires étant d’obtenir une imposition à minima, conformément aux engagements pris devant les associations de défense des travailleurs frontaliers.

vendredi 1 avril 2011

Don du Sang : Menaces sur les QBD

"Nous avons un outil qui fonctionne en Alsace, pourquoi le casser ?" C'est en ces mots particulièrement durs que le Député Jean-Luc REITZER s'est adressé à la presse lors de la visite du plateau de qualification du don à Strasbourg, ce jeudi 31 mars.
Le Député REITZER a réussi à rassembler quinze parlementaires alsaciens, au-delà des clivages gauche-droite pour protester contre le projet de restructuration des plateaux de qualification biologique de dons de sang (QBD). En effet, L’Etablissement Français du Sang souhaite mutualiser ces plateaux, aujourd’hui au nombre de 14 en France, en les réduisant à quatre. L’EFS de Strasbourg dépendrait alors du plateau de Metz-Tessy en Rhône-Alpes, à 550 km de Strasbourg.
La qualification biologique consiste à analyser une fraction des dons recueillis dans des tubes, pour vérifier l’absence de toute contamination virale ou bactériologique dangereuse pour le receveur.
Dépister d’éventuelles maladies transmissibles (HIV, hépatites etc...), déterminer les groupes et le phénotypage des groupes sanguins, vérifier que le donneur ne souffre pas d’anémie ou d’autres déséquilibres sanguins, sont autant d’examens à faire.
Une fois les analyses terminées, vers 14 h 30-15 h, les produits sanguins sont étiquetés et acheminés vers ceux qui en ont besoin. En instaurant un déplacement de 550 km pour faire ces analyses, on induit un délai supplémentaire d’au moins cinq heures.
À cela s’ajoutent les aléas de la météo qui peuvent rendre les routes impraticables, mais aussi le risque d’un accident routier, loin d’être négligeable. Le camion de collecte des échantillons, faisant le tour des EFS de la région avant de rejoindre Metz-Tessy, ce sont des milliers de poches de dons qu’il faudrait détruire faute d’analyses faites. Enfin, le bilan carbone d’un tel dispositif laisse beaucoup à désirer si chaque jour, les échantillons doivent parcourir 550 km.
Quant à l’argument avancé par les concepteurs du projet, affirmant que créer quatre grands plateaux sera plus rentable qu’en avoir 14 moyens ou petits, il ne tient pas non plus. En effet, grâce à son laboratoire automatisé et informatisé, l’EFS alsacien a le coût de traitement par échantillon le plus faible de France : 21,39 € par don contre 26,24 € en moyenne pour le reste de la France et 27, 25 € en Rhône-Alpes.
Dénonçant l'aberration de ce projet de mutualisation, le Député Jean-Luc Reitzer et les parlementaires alsaciens qui se sont associés à sa démarche, ont demandé à être reçus au ministère de la Santé.