mardi 9 décembre 2014

Honte au Gouvernement et à la majorité socialistes !



L’Assemblée nationale a voté pour la troisième fois le projet de loi du Gouvernement diluant l’Alsace dans un grand ensemble régional illisible et incompréhensible.

Je souhaite dénoncer avec véhémence ce passage en force du Gouvernement et de sa majorité qui n’ont même pas consulté les Conseils régionaux, les élus locaux et la population des régions concernées !

L’Alsace et les Alsaciens sauront se souvenir du mépris manifesté à leur égard par une majorité sourde et aveugle.


Jean-Luc REITZER
Député du Haut-Rhin
Maire de la Ville d’Altkirch

mardi 25 novembre 2014

Intervention en séance publique du 19 novembre sur le projet de loi délimitation des Régions

Je suis intervenu le 19 novembre 2014  en Séance publique pour défendre les amendements visant à rétablir l'Alsace comme Région à part entière.

Ce fut un véritable cri du cœur pour notre Région !




mardi 28 octobre 2014

Commission élargie "Sécurité" - Budget 2015 : intervention sur les effectifs du commissariat de Saint-Louis- Hunigue


Hier soir, à l’occasion de la commission élargie « Sécurité » dans le cadre de l’examen du Projet de loi de finances pour 2015, j’ai alerté Monsieur Bernard CAZENEUVE, Ministre de l’Intérieur, sur la situation préoccupante des effectifs du Commissariat de Saint Louis- Huningue.

Depuis 2012, je suis intervenu à de multiples reprises sur ce sujet auprès du Gouvernement socialiste.
Le Ministre de l’Intérieur a assuré qu’il y aurait avant la fin de l’année 2014 deux nouveaux départs dans les effectifs du Commissariat mais qui seraient compensés par l’arrivée de 4 nouveaux fonctionnaires de Police.

Plus que des paroles, les habitants des Villes de Saint-Louis et de Huningue souhaitent des actes car ils se trouvent quotidiennement face à une situation de plus en plus délicate en matière de sécurité des biens et des personnes.   






jeudi 16 octobre 2014

Question au Gouvernement et aparté avec Monsieur MICHEL SAPIN à l’issue de la Séance



Claudine SCHMID, Députée des Français de l’étranger, a interpellé en mon nom le Premier Ministre sur la situation fiscale de l’Aéroport Bâle-Mulhouse.


A l’issue de la Séance des Questions d’actualité, lors d’un aparté en présence de Mesdames SCHMID et GROSSKOST et de moi-même, Monsieur Michel SAPIN, Ministre des Finances et des Comptes publics, nous a affirmé suivre personnellement ce dossier dont il mesure l’importance et nous a assuré avoir bon espoir de voir aboutir rapidement un accord afin de sécuriser le régime fiscal des entreprises présentes sur la plateforme aéroportuaire. 



lundi 6 octobre 2014

Droit d’option : la Ministre daigne répondre à notre courrier



Le 10 mars dernier, le collectif des parlementaires décidé à défendre le maintien du libre-choix de l’assurance maladie, a alerté le Président de la République sur les conséquences de l’abrogation du droit d’option pour les départements concernés.
François Hollande a chargé Mme Marisol Touraine de nous répondre. Elle s’est exécutée le 25 septembre par un courrier que nous avons réceptionné le 2 octobre.
Dans sa correspondance, Mme Touraine évoque le bien-fondé de son action. Elle l’a justifiée par le fait que l’extinction était programmée et qu’elle soulevait un problème de constitutionnalité.
Je m’élève en faux contre ces déclarations !
Rien, mais vraiment rien, n’empêchait le Gouvernement de prolonger le droit d’option. Et cette question de constitutionnalité évoquée n’est qu’une fausse justification, servant d’alibi à la fin du droit d’option.
C’est une politique de courte vue. Les 160 millions d’euros espérés pour le budget de la sécurité sociale sont autant d’argent en moins pour notre économie locale. Plutôt que de considérer les frontaliers comme une richesse de nos départements, le Gouvernement les apprécie comme une nouvelle bourse à délier.
Il est resté sourd à toutes nos interventions. Que ce soit des associations de défense des travailleurs frontaliers, des élus locaux ou des parlementaires. Même la pétition remise au Président de la République mobilisant plus de 12 000 signataires ne les a pas convaincus de la légitimité de la cause que nous défendons.
Désormais, l’affaire est en justice avec le recours déposé par le Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers du Haut-Rhin. Je leur apporte tout mon soutien et continuerai à les défendre pour la richesse qu’ils apportent à nos territoires.
Le Combat continue !

Jean-Luc REITZER
Député du Haut-Rhin

vendredi 3 octobre 2014

Le 11 octobre, Mobilisons-Nous !



Sundgauviennes, Sundgauviens, 

Je vous invite à participer au grand rassemblement pour une Alsace Unie et Solidaire, organisé par le collectif « Alsace ma Région » le samedi 11 octobre, à Strasbourg - Place de Bordeaux (14h30).

Pour faciliter le déplacement du plus grand nombre, j’ai décidé de participer à l’organisation des trajets en bus. L’association « Les Amis de Jean-Luc Reitzer » sera la structure support chargée de centraliser toutes les inscriptions faites dans les 111 communes de l’arrondissement.

Je vous invite à remplir le talon réponse ci-joint et à le déposer auprès de votre mairie de résidence.
Les modalités pratiques concernant les horaires et les lieux de ramassage seront précisées ultérieurement. 

A titre d’information, les départs devraient être prévus aux alentours de 12h00 depuis le Sundgau, pour un retour envisagé depuis Strasbourg, aux environs de 16h30 17h00.

Parallèlement à cette action, le Collectif « Alsace ma Région » favorise les déplacements en train et nous vous invitons à visiter le site internet : www.alsacemaregion.fr.

Le 11 octobre, Mobilisons-nous pour une Alsace Forte.

Venez dire NON à la méga-région ingouvernable dans laquelle l’Alsace sera diluée et perdra son identité !

Venez dire OUI à l’Alsace Unie, qui doit rester au cœur de l’Europe!

Je compte sur vous !


Jean-Luc REITZER, votre Député


mercredi 17 septembre 2014

A lire dans les DNA du mardi 16 septembre - Ma réaction suite à la mobilisation des élus de Muespach contre la fusion de l’Alsace avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne


« On ne peut pas marier les gens contre leur gré. Je crois qu'une fusion avec la Champagne-Ardennes et la Lorraine tirera l'Alsace vers le bas. Néanmoins, je crois aussi que nous avons raté le coche avec le référendum loupé sur le projet de conseil unique d'Alsace du président Richert. Si les Alsaciens avaient dit oui, nous serions aujourd'hui une région pilote en ce sens et notre intégrité territoriale ne serait pas menacée. Le retour du projet de conseil unique peut constituer une alternative à ce projet de fusion décidé lors d'une réunion du seul groupe socialiste à l'Assemblée sur le coin d'une table. En tout état de cause, je crois que le gouvernement sera obligé de revoir sa copie car il ne peut pas passer en force. Je le répète, le conseil unique peut être une solution. Mais quelle que soit l'issue de la discussion, les parlementaires alsaciens seront unis pour parler d'une seule voix et défendre nos spécificités et notre droit local.

En raison d'un déplacement à l'étranger, je ne serai pas présent à la manifestation du 11 octobre, mais j'appelle les Sundgauviens à y participer massivement. »
 
 
Photo : Réaction de Jean-Luc REITZER suite à la mobilisation des élus de Muespach contre la fusion de l’Alsace avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne - A lire dans les DNA du mardi 16 septembre.
 
« On ne peut pas marier les gens contre leur gré. Je crois qu'une fusion avec la Champagne-Ardennes et la Lorraine tirera l'Alsace vers le bas. Néanmoins, je crois aussi que nous avons raté le coche avec le référendum loupé sur le projet de conseil unique d'Alsace du président Richert. Si les Alsaciens avaient dit oui, nous serions aujourd'hui une région pilote en ce sens et notre intégrité territoriale ne serait pas menacée. Le retour du projet de conseil unique peut constituer une alternative à ce projet de fusion décidé lors d'une réunion du seul groupe socialiste à l'Assemblée sur le coin d'une table. En tout état de cause, je crois que le gouvernement sera obligé de revoir sa copie car il ne peut pas passer en force. Je le répète, le conseil unique peut être une solution. Mais quelle que soit l'issue de la discussion, les parlementaires alsaciens seront unis pour parler d'une seule voix et défendre nos spécificités et notre droit local.
En raison d'un déplacement à l'étranger, je ne serai pas présent à la manifestation du 11 octobre, mais j'appelle les Sundgauviens à y participer massivement. »

mardi 5 août 2014

Article Jeune Afrique : Des députés français constatent le retour de l'Égypte sur la scène africaine (20/07/2014)

Première visite du genre depuis l'élection d'Abdel Fatah al-Sissi, une délégation de six députés français s’est rendue au Caire du 15 au 19 juillet. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, y a aussi fait une escale rapide pour soutenir l'initiative égyptienne dans la résolution du conflit israélo-palestinien.

Depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi, le 30 juin 2013, aucune visite officielle française n'avait été effectuée au Caire. Le dernier déplacement d'un ministre remontait à septembre 2012.
Le déplacement des 6 députés français, qui a été doublé de la visite expresse de Laurent Fabius, était ainsi destinée à rétablir le dialogue avec la grande puissance moyen-orientale, qui gardait un goût amer de cette distance française.

« Nous ne sommes pas venus en Egypte pour donner des leçons mais pour écouter, comprendre et faire passer un message d’amitié », précise Philippe Folliot (UDI), député du Tarn et président du groupe d’amitié France-Égypte à l’assemblée nationale.

Les six députés français de cette délégation (Folliot, Georges Fenech (UMP), Jean-Claude Guibal (UMP), Jean-Luc Reitzer (UMP), Marie Récalde (PS), Gwendal Rouillard (PS)) se sont entretenus plus d’une heure avec le chef de l'État égyptien, Abdel Fatah al-Sissi, le 17 juillet qui a d’emblée tenu à préciser sa pensée sur la question des droits de l’homme et les condamnations de masse prononcées par des tribunaux. « Les droits de l’homme, c’est quoi pour vous ? D’abord, il faut le droit à l’éducation, à la santé, à la sécurité...», a-t-il expliqué aux députés français. « L’armée se retournera contre moi si je vais à l’encontre du peuple », a-t-il coutume de répéter.

Sissi soutient l'intervention française au Sahel et réaffirme la présence égyptienne dans les opérations de maintien de la paix

La sécurité et le développement économique d’abord, tel est en substance le discours tenu par l’homme fort de l’Egypte qui a exprimé derechef sa principale préoccupation: la lutte contre le terrorisme. Et si l’ancien président soutenu par les Frères musulmans Mohamed Morsi avait fermement dénoncé l’intervention française au Mali, Sissi a tenu à souligner son soutien à la France dans cette guerre contre le terrorisme et sa volonté de contribuer aux opérations de maintien de la paix en Afrique.
Il a tenu à mettre en garde Paris contre le retour des jihadistes partis en Syrie et a souligné la gravité de la situation sécuritaire en Libye.

"Nous avons pu constater le retour de l’Égypte sur la scène régionale et c’est indispensable pour la stabilité", souligne Gwendal Rouillard, membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale, auteur d’un rapport sur le dispositif militaire en Afrique.
Emmanuel Dupuy, président de l’institut Sécurité et prospective en Europe qui participe à la délégation parlementaire au Caire, ajoute: "Le retour de l’Égypte sur la scène africaine exprimé par Sissi lors du 23è sommet de l’Union africaine a maintenant besoin d'être accompagné d’actes concrets. On assiste à la première étape de l’agenda africain de l'Égypte."

Le 18 juillet, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a fait une étape surprise au Caire en provenance d’Abidjan pour plaider un cessez-le-feu "urgent et impérieux" à Gaza et réaffirmer son soutien à l’incertaine initiative égyptienne pour une trêve dans le conflit israaélo-palestinien.
Avec Fabius, les députés français ont pu partager leurs vues et analyses et exprimer leur volonté d'exaucer le voeu égyptien de voir modifier les consignes aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères, jugées strictes, qui freinent considérablement la venue de touristes français en Égypte. Un enjeu considérable pour l'économie du pays.

mardi 22 juillet 2014

Déclaration commune des élus de la majorité alsacienne - Strasbourg, le 21 juillet 2014



A la suite des derniers rebondissements de la Loi sur la réforme territoriale et du coup de force de la majorité parlementaire socialiste, les élus de la majorité alsacienne expriment leur opposition la plus totale à une vision purement technocratique et déconnectée des bassins de vie de nos populations.

Cette vision impose à l’Alsace une fusion avec la Lorraine et Champagne-Ardenne, créant de ce fait un territoire plus grand que la Belgique ou la Suisse et  conduisant à la création d’une collectivité ingérable où les prises de décisions seront, plus que jamais, éloignées du terrain.

Alors que les élus alsaciens ont tenu à dialoguer avec pragmatisme avec le Gouvernement sur la réforme territoriale, les dernières propositions du Gouvernement et le débat à l’Assemblée nationale ont, au contraire, révélé que l’Alsace n’était considérée que comme la variable d’ajustements d’arrangements politiciens.

Soucieux de la proximité avec nos concitoyens, de l’efficacité de l’action publique, de la compétitivité de l’Alsace et de son rayonnement au sein du bassin rhénan, nous défendons avec force les intérêts de l’Alsace et le statut de capitale européenne de Strasbourg.

En effet, il s’agit de mener une véritable réforme de fond de notre organisation territoriale et non pas de construire une méga-région qui constitue en réalité une régression de la décentralisation.

L’Alsace est prête à être,  une nouvelle fois, une terre d’expérimentation en matière de gestion publique comme elle a su le montrer par le passé et peut témoigner de sa capacité d’innovation quant à son organisation territoriale.

Cette déclaration est en soutien de l’initiative prise par le Maire de Mulhouse qui vient de lancer une pétition appelant les Alsaciens à prendre leur destin en main.

Nous appelons à la mobilisation des forces vives et de l’ensemble des citoyens d’Alsace afin que le débat parlementaire qui se poursuivra au Sénat et à l’Assemblée Nationale prenne enfin en compte la voix de l’Alsace.



Jean-Marie Bockel                 
Françoise Boog                     
Jean-Louis Christ                    
Laurent Furst                         
Francis Grignon         
Arlette Grosskost                   
Antoine Herth                                    
Patrick Hetzel            
Francis Hillmeyer                    
Fabienne Keller                      
Guy-Dominique Kennel
André Reichardt                    
Frédéric Reiss                        
Jean-Luc Reitzer       
Philippe Richert                     
Sophie Rohfritsch                  
André Schneider
Esther Sittler                          
Michel Sordi                          
Eric Straumann          
Claude Sturni                        
Catherine Troendle