lundi 6 octobre 2014

Droit d’option : la Ministre daigne répondre à notre courrier



Le 10 mars dernier, le collectif des parlementaires décidé à défendre le maintien du libre-choix de l’assurance maladie, a alerté le Président de la République sur les conséquences de l’abrogation du droit d’option pour les départements concernés.
François Hollande a chargé Mme Marisol Touraine de nous répondre. Elle s’est exécutée le 25 septembre par un courrier que nous avons réceptionné le 2 octobre.
Dans sa correspondance, Mme Touraine évoque le bien-fondé de son action. Elle l’a justifiée par le fait que l’extinction était programmée et qu’elle soulevait un problème de constitutionnalité.
Je m’élève en faux contre ces déclarations !
Rien, mais vraiment rien, n’empêchait le Gouvernement de prolonger le droit d’option. Et cette question de constitutionnalité évoquée n’est qu’une fausse justification, servant d’alibi à la fin du droit d’option.
C’est une politique de courte vue. Les 160 millions d’euros espérés pour le budget de la sécurité sociale sont autant d’argent en moins pour notre économie locale. Plutôt que de considérer les frontaliers comme une richesse de nos départements, le Gouvernement les apprécie comme une nouvelle bourse à délier.
Il est resté sourd à toutes nos interventions. Que ce soit des associations de défense des travailleurs frontaliers, des élus locaux ou des parlementaires. Même la pétition remise au Président de la République mobilisant plus de 12 000 signataires ne les a pas convaincus de la légitimité de la cause que nous défendons.
Désormais, l’affaire est en justice avec le recours déposé par le Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers du Haut-Rhin. Je leur apporte tout mon soutien et continuerai à les défendre pour la richesse qu’ils apportent à nos territoires.
Le Combat continue !

Jean-Luc REITZER
Député du Haut-Rhin