Je suis intervenu ce matin à
la réunion du groupe UMP de l’Assemblée nationale pour dénoncer le climat
actuel au sein de l’UMP.
J'ai appelé à une plus grande
solidarité et au retour de l’esprit de compagnonnage et de solidarité au sein
de notre famille politique.
Les prises de positions de nos
responsables doivent être soutenues par l'ensemble de notre famille politique!
C'est cela l'esprit d'une famille!
Lorsque Jacques Chirac a eu
des termes controversés en évoquant « le bruit et les odeurs », je
l’ai soutenu.
Je n'ai pas soutenu les termes
employés mais j’ai soutenu l'homme, l'ami, le compagnon.
Je savais qu’il était le fils spirituel
de Georges Pompidou et du Général de Gaulle.
Il en fut de même pour
Jean-François COPE lors de l’épisode dit
des « petits pains ». Je l’ai soutenu parce que nul n’est à l’abri
des petites phrases sorties de leur contexte et que je connais aussi son
attachement à l’idéal gaulliste et républicain.
Et, c’est pour cette raison
que je soutiens François FILLON aujourd’hui.
Si je n’ai pas toujours été en
total accord avec lui, notamment sur sa vision de la carte scolaire à la fin du
précédent quinquennat, je connais son
indéfectible attachement aux idées gaullistes et aux valeurs démocratiques. Il
a toujours combattu le Front National de manière ferme !
Concernant plus
particulièrement le FN, sa menace électorale n'est pas nouvelle. Elle a même toujours
existé. Comme élu alsacien, j’en connais l’ampleur et le risque.
Je n'ai certes pas de remède
miracle contre le FN mais je peux témoigner de mon expérience de parlementaire
et d'élu local pour le contrer systématiquement lors des rendez-vous électoraux!
C’est pour cette raison que
j’ai appelé tous les élus de notre famille politique à se recentrer sur nos
fondamentaux et à agir concrètement sur le terrain : écoute, simplicité
dans nos attitudes, proximité, résolution des problèmes du quotidien ; voilà
au-delà des stratégies et polémiques nationales, les armes pour contrer les
idées extrêmes idéologiquement nocives et concrètement irréalistes.