J'ai été interviewé hier ( jeudi 5 juin) lors
du JT de France 3 Alsace sur le projet gouvernemental de fusion des
régions Alsace et Lorraine.
Pour la visualiser, je vous invite
à cliquer sur le lien ci-dessous et à placer le curseur à partir de
5min58 sec ( JT 19/20 du 5 juin).
http://alsace.france3.fr/emissions/jt-1920-alsace
vendredi 6 juin 2014
L'appel des Seize à « défendre l'Alsace »
A lire dans les DNA du 5 juin 2014
Ils étaient quatre mi-mai à défendre cette position : Eric Straumann, Jean-Louis Christ, Jean-Luc Reitzer et Laurent Furst. Avant-hier soir, une réunion au Sénat a échangé des arguments et fait grossir leurs rangs. Ils sont désormais 16 parlementaires alsaciens (*) à cosigner un texte intitulé « Réforme territoriale, la seule solution : défendre l'Alsace ».
Un « risque potentiel »
Les élus brocardent « l'incroyable bricolage improvisé à la dernière minute sur un guéridon de l'Élysée ». Ils constatent que « la Corse, moins peuplée que l'Alsace, et le Nord - Pas-de-Calais, formé de deux départements », ne sont pas concernés par la réforme.
Ils estiment que le rattachement « arbitraire » de l'Alsace à la Lorraine, « plus grande et plus peuplée », fait courir « un risque potentiel de perte d'identité et d'autonomie dans la conduite des politiques publiques ».
Leur choix : « La volonté de construire une Alsace puissante autour d'un Conseil unique, résultat de la fusion des deux départements du Rhin et du conseil régional d'Alsace ». En gros, le schéma proposé au référendum d'avril 2013. C'est ainsi, écrivent-ils, que pourra « se maintenir au coeur de l'Europe, une Alsace forte au service de nos concitoyens ».
Dans leur texte, les Seize demandent à être reçus, avec les présidents des conseils généraux et du conseil régional, par le Premier ministre. « Les Corses, eux, l'ont été », fait remarquer Eric Straumann.
Cette position n'est pas « contre Richert », ajoute le député haut-rhinois. « Mais nous avons réfléchi ensemble et avons abouti à ces conclusions-là ». Exemple du « risque », explique-t-il : « Le siège de la collectivité sera choisi par son assemblée élue et non imposé par la loi - c'est le principe de la libre administration des collectivités - et je sens déjà venir des appels à un siège lorrain... »
Jacques Fortier
Il s'agit des députés Eric Straumann, Jean-Louis Christ, Laurent Furst, Antoine Herth, Patrick Hetzel, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Sophie Rohfritsch, André Schneider, Michel Sordi (UMP), Claude Sturni (apparenté UMP), Francis Hillmeyer (UDI), et des sénateurs Françoise Boog, Francis Grignon, André Reichardt et Catherine Troendlé (UMP).
Ils étaient quatre mi-mai à défendre cette position : Eric Straumann, Jean-Louis Christ, Jean-Luc Reitzer et Laurent Furst. Avant-hier soir, une réunion au Sénat a échangé des arguments et fait grossir leurs rangs. Ils sont désormais 16 parlementaires alsaciens (*) à cosigner un texte intitulé « Réforme territoriale, la seule solution : défendre l'Alsace ».
Un « risque potentiel »
Les élus brocardent « l'incroyable bricolage improvisé à la dernière minute sur un guéridon de l'Élysée ». Ils constatent que « la Corse, moins peuplée que l'Alsace, et le Nord - Pas-de-Calais, formé de deux départements », ne sont pas concernés par la réforme.
Ils estiment que le rattachement « arbitraire » de l'Alsace à la Lorraine, « plus grande et plus peuplée », fait courir « un risque potentiel de perte d'identité et d'autonomie dans la conduite des politiques publiques ».
Leur choix : « La volonté de construire une Alsace puissante autour d'un Conseil unique, résultat de la fusion des deux départements du Rhin et du conseil régional d'Alsace ». En gros, le schéma proposé au référendum d'avril 2013. C'est ainsi, écrivent-ils, que pourra « se maintenir au coeur de l'Europe, une Alsace forte au service de nos concitoyens ».
Dans leur texte, les Seize demandent à être reçus, avec les présidents des conseils généraux et du conseil régional, par le Premier ministre. « Les Corses, eux, l'ont été », fait remarquer Eric Straumann.
Cette position n'est pas « contre Richert », ajoute le député haut-rhinois. « Mais nous avons réfléchi ensemble et avons abouti à ces conclusions-là ». Exemple du « risque », explique-t-il : « Le siège de la collectivité sera choisi par son assemblée élue et non imposé par la loi - c'est le principe de la libre administration des collectivités - et je sens déjà venir des appels à un siège lorrain... »
Jacques Fortier
Il s'agit des députés Eric Straumann, Jean-Louis Christ, Laurent Furst, Antoine Herth, Patrick Hetzel, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Sophie Rohfritsch, André Schneider, Michel Sordi (UMP), Claude Sturni (apparenté UMP), Francis Hillmeyer (UDI), et des sénateurs Françoise Boog, Francis Grignon, André Reichardt et Catherine Troendlé (UMP).
Inscription à :
Articles (Atom)