mercredi 24 octobre 2012

Le Concordat et le Droit Local défendus à l’Assemblée Nationale





Dans le cadre de la commission élargie du budget Administration Générale et Territoriale de l’Etat, je suis intervenu sur la question de la réorganisation des sous-préfectures.

Au préalable, suite à une intervention de M. Jean-Jacques CANDELIER,  député du Nord (Parti Communiste), j’ai du rappeler à mes collègues parlementaires et au Ministre de l’Intérieur les spécificités de notre droit local auxquelles tiennent tous les alsaciens-mosellans.
Le député du Nord s’en est pris au Concordat en des mots très durs, le qualifiant de non-sens constitutionnel. Il a appelé à y mettre fin en arguant que les dépenses  liées au Culte représentaient 58 millions d’euros pour les finances publiques.

 M VALLS a indiqué qu’il avait déjà eu l’occasion de s’exprimer sur le Concordat. Il considère qu’il fait partie de notre Histoire et qu’il n’y a pas lieu de le remettre en cause par ce débat.
Il y a cette spécificité culturelle de l’Alsace et de la Moselle.
En termes de tolérances et de dialogue, cette région nous donne de belles leçons. 

J’ai salué la prise de position de M. le Ministre concernant le Concordat et j’ai rappelé combien les alsaciens-mosellans y sont attachés. Le Concordat est le résultat de souffrance, de déchirement et fait partie de la substance même de ce qu’est l’Alsace et la Moselle.
S’il y a le concordat, il y a aussi tout le droit local :
Les jours fériés et tout ce qui peut être considéré comme un exemple. Notamment, le régime local alsacien-mosellan qui est excédentaire. Au lieu d’être montré du doigt, il devrait être pris en exemple. Je veux rappeler une nouvelle fois tout l’attachement qui est le nôtre au Concordat et au droit local.